| DriljanaTanja
Calme et volupté — Bâtie sur les rives de la rivière alimentant le lac Opal, Tanja est LA ville incontournable de Driljana. Appréciée pour la beauté de son architecture et pour le canal qui la traverse, elle est considérée comme une des merveilles de Sudri. On ne s'y déplace principalement qu'en barque afin d'apprécier les maisons qui longent l'eau.
Signy
Ville côtière — Grande ville paisible sur les côtes de la mer Issa, Signy alimente tout Sudri en sel et en poisson. On s'y rend pour profiter des splendides calanques dissimulées mais aussi pour son inégalable marché noir : trouver un spot de contrebande est chose aisée à Signy, si bien que les habitants eux-mêmes ne savent plus ce qui est légal et ce qui ne l'est pas.
Lac Opal
Source de vie — Le lac Opal dissimule tant de secrets que seuls ceux y ayant déjà mis les pieds sont capables d'en discerner les dangers. Avant tout une étendue d'eaux froides et mystiques, Opal reste une réserve naturelle exceptionnelle mais également le refuge des Hommes fuyant le régime totalitaire en vigueur. C'est dans le petit village caché d'Opal que se cachent ceux en qui la nation voit une menace à éliminer.
Campus SagaTemple Maiara
Temple des sages — Univers haut perché et presque inaccessible, les adeptes du temple Maiara n'ont qu'une seule et simple philosophie : «Seuls ceux qui le méritent atteindront le temple des nuages». Ceux qui en sont capables viennent s'y recueillir et quémander l'esprit originel de la sagesse de leur conférer une petite partie de son immense don afin de passer outre certaines étapes difficiles de leur vie. D'autres s'y réfugient, conscients qu'en ces hauts lieux, aucune forme de justice n'est autorisée à agir.
Aux plaisirs de Cerys
Maison Close — Il y avait de la pierre, sur le mur. Il y avait aussi du bois. Mélange d'un continent qui jongle entre l'humidité et la roche, maison qui dans le ventre de ce pays mouillé s'impose dans le cri désarment d'une jouissance futile. Lorsqu'il pousse la porte de Cerys, il tombe sur un homme, ce dernier reste stoïque, calme. Il se tient à côté d'un rideau de velours rouge, épais, lourd. Derrière elle s'y cache. Cette petite bonne femme qui tient les lieux. Elle vous regarde, vous scrute, jauge si vous êtes un candidat intéressant ou non. Il l'est. Elle se lève et lui prend par la main, sa voix rauque l'appelle mon chou. Une porte en bois massive qui trône, fermée à clef qui referme là des plaisirs inavoués. Elle l'ouvre, le pousse et le laisse là, livré à lui même. Grand pièce aménagée où se trouvent harem, bains chauds et toutes sortes de divertissement. Des femmes, plus belles les unes que les autres. Un escaliers en pierre qui longe un mur et qui donne sur une mezzanine ouverte, quelques chambres, sombres et raffinées. La végétation et le bruit de l'eau qui coule ravissent les sens de chacun. Il se laisse aller dans ce lieu où son nom ou son rang ne compte plus. Elle, elle revient à sa place, finit de classer ses papiers, elle scelle le tout dans un tiroir solidement fermé. Elle contourne avec une nonchalance le gardien des catins pour partir à l'opposé de la première porte, escalier de bois robuste large. Cuisine, immense qui surplombe la vue, un salon tout aussi grand, des femmes qui se reposent, qui discutent, elles la salut, respectueusement. Des chambres individuelles, doubles parfois, font leur apparition derrière un couloir de pierres apparentes. Salle de bain et confort d'une colonie de vacances pour femmes. C'est dans ces 350 mètres carrés qu'elles vont et viennent, travaillent, vivent et dorment. Le chic et le rétro sont de mise, et quelque fois le burlesque s'invite aux portes de la Maison Close.
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